Regard exposant trois: Vietnam: vivre sur le trottoir

‑C'est pour trois jours!

Nous sommes le 19 janvier 2005. Tu viens d'en prendre pour cinq ans, mais tu ne le sais pas. Nous non plus. Tu refuses ton admission dans cette maison de repos. Catégoriquement.

Rien ne nous prépare à jouer le rôle de parents de nos propres parents. Comment incarner cette nouvelle posture à leur égard, affronter leurs demandes impossibles, leurs refus, leurs silences, la vieillesse implacable, les incom-préhensions des institutions ? Comment préserver ce qui peut l’être ? Si possible, jusqu’au bout…

Lire un extrait...

Lire une recension...

Lire une interview...

Lire des articles de presse...

Lire des avis de lecteurs...

Lire des critiques sur Babelio...

Commander...

Qui suis-je?

Né en 1949 (je vous laisse calculer, vu que cela change tout le temps), une formation de psychologue quelques années plus tard, une carrière professionnelle dans l'enseignement aujourd'hui terminée. Je peux donc courir l'aube en Fagnes. Puis, face à la mer, consacrer la matinée au stylo. Siester en planeur dans le cerveau de quelques bons auteurs pour y suivre leurs nuages imaginatifs. Aquareller l'après-midi en Toscane, là où même les jours gris sont supportables quand ils mélangent bleu outremer et terre de Sienne. Photographier le soleil finissant dans le Luberon lorsque la lumière tiédit les pierres et étire les ombres. Au repas du soir, discuter de tout cela autour d'un Gigondas. Et cela, 365 jours ? Il y a pire !

François Tefnin

Elles ou ils l'ont dit ou écrit...

Tu sais ce qu'on demande à un auteur, aujourd'hui, dans ce dernier quart du XX^e siècle, pour suivre le tempo du monde et être en phase avec lui? D'écrire vite, précipité, haché, tout en ellipse et suspension, factuel et concentré. Fini le grand style, les métaphores extravagantes, les envolées lyriques. La phrase doit se réduire à sujet, verbe, et complément en option, si vraiment il n'y a pas moyen de faire autrement. Ce qui donne à la lecture le sentiment d'être dans un embouteillage, de progresser au coup par coup, de s'arrêter à chaque point tous les trois mots, sans jamais pouvoir lancer ses grands chevaux.

Jean ROUAUD

La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas.

Fernando PESSOA

Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu.

Jules Renard

La principale raison pour devenir écrivain est que c'est une profession où on n'est jamais vu par ses clients, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de s'habiller correctement.

George Bernard SHAW